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Inauguration réussie du Sia par Le Maire et Ciolos Les modèles agricoles diversifiés mis en valeur

Le ministre de l'agriculture, a passé plus de trois heures au salon de l’agriculture qui a ouvert ses portes ce samedi 27 février. Il a été rejoint en milieu de matinée par Dacian Ciolos, le commissaire européen à l’agriculture venu de Bruxelles. Un bain de foule réussi, de nombreux contacts avec les agriculteurs et une occasion pour leur faire comprendre une nouvelle fois la politique que le ministre conduit depuis 9 mois. L’absence de Nicolas Sarkozy est passée inaperçue.

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Dacian Ciolos et Bruno Le Maire entourés de Jean Michel Lemétayer
et Dominique Barrau (Fnsea) (© Terre-net Média)
Bruno Le Maire, le ministre de l’agriculture a, ce samedi 27 février, au moins trois raisons d’être réjoui. La première à travers "la vision constructive de l’agriculture présentée à Paris au salon international de l’agriculture" qui vient d’ouvrir ses portes. Pendant plus de trois heures, il a parcouru les allées du hall 1 où sont exposés, veaux, vaches, moutons, porcs et ovins.

Il s’est entretenu avec plusieurs éleveurs désespérés mais surement très sensibles par l’intérêt que le ministre porte à leur situation.

A noter un penchant de Bruno Le Maire pour les producteurs qui valorisent leur lait ou leur viande en circuit court, ou situés en zones labellisées. Avec Edith Macke, productrice de lait à Wemaers Cappel (Nord) venue avec une de ses vaches flamandes au salon, la brève discussion a porté sur la méthanisation. Elle craint que certaines races rustiques soient amenées à disparaître car elles émettraient plus de gaz à effet de serre que les plus productives (il faudrait en effet moins d’animaux pour produire un volume de lait défini). Le ministre lui a répondu qu'il n'était pas question de voir les choses ainsi.


Edith Macke de Wemaers Cappel s'entretenant
avec Bruno Le Maire (© Terre-net Média)
La seconde raison pour Bruno Le Maire d’être réjoui ce samedi est d’avoir fait une partie de la visite du salon accompagné par Dacian Ciolos, commissaire européen à l’agriculture pendant plus de deux heures. 

Et le public qui a répondu présent dès l’ouverture du salon est la troisième raison pour Bruno Le Maire d’être réjoui.

« Ce salon est un lieu de rencontre avec la société. Les paysans doivent être fiers du travail qu’ils font, de la sécurité alimentaire qu’ils garantissent aux français et du rôle primordial qu'ils occupent dans l’aménagement du territoire », a déclaré en fin de matinée le ministre.

Lors de ses échanges constructifs avec les éleveurs et les agriculteurs « désireux de vivre de leur travail », le ministre a réaffirmé « qu’il est n’est pas acceptable que les prix de vente de leurs produits soient inférieurs à leurs coûts de production. Que l’instabilité des prix fasse douter toute la profession sur son avenir et les jeunes en particulier, qui hésitent à s’installer ».

A Pascal Aucomte (Arnac la Poste - 87), éleveur de bovins viande, il a assuré que la contractualisation sera le meilleur moyen de garantir son revenu agricole. La Fnb travaille sur des modèles de contrats avec l’ensemble des transformateurs et abatteurs menacés par le déclin de l’élevage dans les bassins de production.


Dégustation de Bleu du Vercors avec Paul Faure
(à gauche), éleveur à Autrains (Isère).
Bruno Le Maire a tenu de nombreuses vaches
par les cornes lors de sa visite. (© Terre-net Média)
Ma venue au salon traduit « la très bonne collaboration de travail que j’entretiens avec Bruno le Maire », a déclaré pour sa part Dacian Ciolos. « Il sait très bien défendre les spécificités de l’agriculture française ».

Le point presse accordé par le commissaire européen a été l’occasion de rappeler sa feuille de route pour les prochains mois, avec la volonté de poursuivre les discussions engagées lundi dernier à Bruxelles sur la réforme de la Pac. Elle sera suivie par une communication à la fin de l’année.

La Belgique poursuivra donc le travail entamé durant la présidence espagnole. Et c'est une fois le projet mis en forme, qu’il reviendra aux ministres d’aborder la question du budget pour 2013-2020. En rappelant que le Parlement aura son mot à dire sur les choix politiques qui seront retenus.

Dans tous les cas, le commissaire soutient que la Pac n’est pas onéreuse pour le contribuable européen (moins de 100 euros par an) au regard des autres postes de dépenses publiques nationales et européennes (recherche ou éducation).

Les points de convergences entre la France et la commission européenne sont si frappants qu’il est aisé de comprendre pourquoi « la présence de Dacian Ciolos est un signe fort du soutien que notre pays peut espérer de l’Union » a naturellement déclaré Bruno Le Maire.


Dégustation de lait fraise en compagnie de Mr Brichart, président de la Fnpl (ne figure pas sur la photo) venu rejoindre le ministre de l'agricuture et le commissaire européen (© Terre-net Média)

Retrouvez cette visite d'inauguration avec les propos de Bruno Le Maire et de Dacian Ciolos en vidéo Terre-net Web TV en cliquant ICI.

Lire aussi Dacian Ciolos, Le Maire, Chevalier, des éleveurs - Propos entendus en arpentant les allées du Sia samedi

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